Santé vu par…

Je suis allé voir Santé dans l’optique de notre mini-doc sur le thème de la démocratie. C’est un court-métrage d’une durée de 18 min. Durant cet intervalle de temps, on voit évoluer un couple de danseurs. Elle est arabe, lui est juif.
Ils préparent un spectacle qui aura lieu en Israel. On va comprendre peu à peu l’importance qu’a le spectacle pour les personnages mais aussi la crainte pour le couple d’être séparé à cause de leurs univers religieux différents.
Au moment de passer un poste de contrôle, la jeune femme doit descendre pour une fouille plus en profondeur.
Peu de paroles sont échangées, les émotions des personnages s’expriment beaucoup par la musique et la danse. Il y a alors de longues périodes durant lesquelles la musique et l’expression du corps sont mises en valeur. La voix n’intervient souvent que pour nous confirmer ce que nous pensions déjà du ressenti des personnages. Lors de la scène finale, la jeune femme sort du poste de contrôle et commence à danser.
Je pense que la scène finale peut donner lieu à plusieurs interprétations, mais pourtant, l’avis de mon groupe est unanime, par sa danse, ses gestes et le fait qu’elle ne retourne pas dans le bus, nous pouvons supposer qu’elle ne pourra pas franchir la frontière.
Pour conclure, attardons-nous sur les points positifs et négatifs de ce court-métrage.
Il est plus difficile de trouver des défauts à ce film ; les personnes ne s’intéressant pas à la danse pourraient trouver le temps long, mais ce n’est pas ce que j’ai ressenti ( car rappelons que ce court métrage dure 18 minutes).
Le fait que ce soit un court-métrage empêche le réalisateur de creuser les caractères des personnages, mais surtout la relation qu’il y a entre eux. Si on avait eu le temps de les voir plus unis, cela aurait peut-être ajouté bien plus d’impact à la conclusion de ce film.
Et pour finir, le résumé fourni par le FIPA en disait aussi un peu trop et nous empêchait de profiter au maximum de ce court-métrage.
Mais j’apprécie beaucoup d’éléments dans ce court-métrage, tant sur l’aspect technique que l’aspect moral. Tout d’abord certains cadres sont hypersoignés et très beaux visuellement, et d’autre part, les chorégraphies sont très travaillées. Et puis ce film parvient à nous faire nous questionner sur la coexistence religieuse difficile dans un pays comme Israël en douceur et en musique.

Lucas Lamoureux.

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